21-22 avril 2017 – Spectacle de l’ACAT : De nouveau une fameuse performance !

Avec le succès que rencontrent chaque fois les représentations de l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), pas étonnant que le spectacle « Salle d’attentes » se jouait à guichets fermés dans la grande salle d’étude de l’Institut.

Le cru 2017 a bel et bien confirmé la tradition. Sous la direction de M. Jean-Claude Lemaître, leur professeur de religion, les élèves ont mêlé théâtre, chants, danses et enthousiasme pour nous présenter un spectacle intelligent, tout à fait exceptionnel, agrémenté d’effets techniques et de vidéos de qualité professionnelle.

Bravo à toutes et tous !

L’album contenant plus de 90 photos se trouve dans le bas de cette page. Que de beaux souvenirs !

Salle d’attentes : De l’histoire au fondement de sa trame

 

Dans le hall d’une gare ou d’un aéroport, de l’antichambre du cabinet du médecin à celle du notaire, courte ou interminable, banale ou cruciale, l’attente est au cœur de nos vies. Personne n’y échappe. Mais nous l’apprécions rarement car nous la vivons comme une perte de temps dans nos vies agitées.

Et si l’attente était redoutée parce que révélatrice en son creux de la profondeur de nos âmes, avec nos désirs  inavoués et inavouables, avec le poids de nos échecs et de nos promesses non réalisées. Et si pourtant l’attente constituait une ouverture vers l’avenir, une chance de réaliser ces espérances auxquelles nous voulons encore croire, secrètement, sans même oser, peut-être, nous l’avouer.

Quatre personnages vont se retrouver dans une salle d’attente anonyme. Parfois ils se comprennent, souvent ils se déchirent. Tantôt ils s’apprécient, tantôt ils se détestent. Chacun apporte sa part d’amertume, de regrets et de souffrances. Mais tous restent en attente à l’égard de la vie. Tous espèrent encore une lueur et un peu de sens. Mais quelle porte de sortie mènera à la lumière ?

Car telle est bien la question, et plus encore la recherche, qui taraudent, parfois jusqu’à générer l’angoisse, tout être humain, et ce depuis l’origine de l’humanité. La quête de sens est inscrite dans le patrimoine de l’homme et traverse toute sa destinée. Depuis les histoires propres à chacun jusqu’à la somme des existences individuelles qui fait (ou défait!) l’Histoire, la quête de sens est au cœur de l’aventure humaine. Elle façonne les destins, elle renverse le cours des existences, elle amène à revoir les conceptions, les convictions et les engagements. Parfois aussi, elle brise les illusions dans lesquelles on s’était enlisé confortablement. Toujours elle finit par démasquer l’éphémère trompeur pour dévoiler un essentiel qui, lui, n’est pas destiné à l’évanescence.

Que la question du sens soit aussi profondément enracinée en l’homme, jusqu’à en faire son âme, révèle finalement une vocation humaine fondamentale qui ne peut être ignorée, même si en ce début  de 21e siècle, héritier de l’ère du vide initiée précédemment, la tentation de sa négation  demeure et persiste. Mais pour combien de temps? Tôt ou tard, parce que constitutive de la nature humaine, la voie de l’Etre s’impose aux hommes et à l’Homme.

Cette voie peut être source de questionnement, ô combien nécessaire, mais elle peut conduire l’esprit aux limites de l’implosion. Alors que cette voie qui mène à la vérité est avant tout un chemin à parcourir et à accomplir en laissant, simplement oserais-dire, jaillir la source de vie qui sommeille en nous. Un chemin de sagesse à la portée de tout un chacun. Nommer ce qui est alors vécu est alors l’étape qui suit. Maintenant ou plus tard, ici ou ailleurs… peu importe ! Puisqu’il s’agit de goûter dès à présent à la rencontre même de l’Etre…

Les spectateurs qui me suivent depuis le début de l’aventure Acat reconnaîtront ce même fil conducteur qui m’a inspiré et guidé pour chacune des créations qui ont vu le jour. Mais le spectacle d’aujourd’hui est, peut-être, à ce niveau, le plus accompli. Par sa trame et ses personnages. Et par sa mise en scène qui voit une véritable osmose entre le théâtre, les chansons et les vidéos projections.

C’est pourquoi Salle d’attentes se déguste comme un huis clos prenant et inédit à la recherche de ce qui peut donner du sens à nos existences. Une quête originale que l’on suit sur une scène et  qui finit par illuminer nos vies.

 

Jean-Claude Lemaître

Salle d’attentes

 

  • Les comédiens et comédiennes (par ordre d ‘apparition) :

Romain Gilson, Justine Heeren, Adin Gojak, Romane Durbut, Laura Lee Beuken, Pierre Mullenders, Selena Iannuzzo

  • Les chanteurs et chanteuses :

Cindy Bangu, Fulden Bektas, Sarah Bouckaert, Sophia Daah, Aurélie Delicata, Emma Demal, Robin Di Marzio, Aissata Diawara, Julia Elsen, Selena Iannuzzo, Inès Jacques, Benoît  Knott, Yoann Matagne, Bénédicte Muntu, Loubna Nalbou, Elodie Schyns, Christine Sporcq, Jordan Stoffels, Sinem Tinik, Estelle Van Acker

  • Les danseuses :

Chloé Brever, Charlyn Constant, Sophia Daah, Justine Delhez, Emma Demal, Aissata Diawara, Julia Elsen, Emma Lambert, Mélanie Louras, Maïlys Rentmeister, Marion Schlemmer, Elodie Schyns, Christine Sporcq, Sinem Tinik, Estelle Van Acker

  • Clip vidéo : les comédiens et comédiennes (par ordre d’apparition des clips)

Romain Gilson, Adin Gojak, Justine Delhez, Thiebault Gobeaux, Mélanie Louras, Elodie Schyns, Romane Durbut, Enola Drossart, Noé Matagne, Hugo Simon, Laurent Stiel et (presque) l’ensemble des membres de l’antenne Acat-ISM

  • Régisseurs de scène :

Thiebault Gobeaux, Maxime Jansen, Hugo Loward, Joachim Ponsard, Damien Schwanen, Brice Scheppers

  • Caméras :

Pierre Mullenders, James Pottier, Berhan Koz

  • Prompteur :

Sébastien Klein

  • Direction chorale et chants :

Jean-Michel Haesevoets, assisté de Jordan Stoffels

  • Direction chorégraphies :

Jill Delandshere, Maïlys Rentmeister, Emma Lambert, Marion Schlemmer, Jean-Claude Lemaître

  • Réalisation des montages et clips vidéos :

Jean-Claude Lemaître

  • Gestion ordinateurs :

Jordy Winandy

  • Conception des lumières :

Jean-Claude Lemaître

  • Régie son et lumière :

Sylvain Willems

  • Conception, dialogues et mise en scène :

Jean-Claude Lemaître

Remerciements

 

Conservatoire de Verviers (Joseph Gilet et Christiane Rutten)

Salle de boxe Georges Rahier

Restaurant Le Charlemagne (le patron et sa fille Angélique)


Special Thanks

  • Francis et Arlette Archambeau, pour leur fidélité sans faille à sponsoriser nos projets,
  • Antonia, pour sa disponibilité et la qualité de l’impression de la brochure,
  • Paolo Corda, pour sa disponibilité et les solutions techniques apportées aux problèmes rencontrés,
  • Léon Fabry, toujours en attente de relectures indispensables et impitoyables depuis la création de l‘antenne.
  • Sylviane Lemaître, pour son soutien indéfectible, ses nombreux conseils précieux et, surtout, sa présence à mes côtés, encore et toujours. Mon inspiration est dans son regard et ma force dans sa présence.

Merci aux nombreux anciens « acatiens » qui par leurs messages et leur présence, ces deux soirs,  montrent à quel point nous avons vécu ensemble des moments privilégiés et uniques qui forgent une amitié dont le temps qui passe n’a pas raison. Que de clins d’œil prometteurs dans l’attente de l’éternité.

Merci encore à Jill, Jean-Michel et Jordy pour leur talent précieux et pour toute l’amitié partagée au cours de ce projet et depuis le début de l’aventure Acat. Merci surtout pour toute cette confiance et cette fidélité qu’ils me témoignent depuis tant d’années.

 

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